Alassane Ouattara a animé une conférence de presse, le 27 juillet 2O11 au siège des Nations Unies à New York. De l’exposé introductif aux réponses aux questions des journalistes, l’homme comme à son habitude a fait des déclarations aussitôt contredites par les faits et les actes qu’il pose au quotidien en Côte d’Ivoire depuis plus de 100 jours .
Alassane Ouattara est en tournée de remerciement de tous ses sponsors qui lui ont offert, par la force, le fauteuil présidentiel en Côte d’ivoire. Après respectivement la France, le Burkina-Faso et le Sénégal, le tour est venu de venir exprimer sa gratitude à Barak Obama et Ban ki Moon pour leurs contributions actives à la finalisation du coup d’état engagé depuis le 19 septembre 2002 contre le régime du Président Laurent Gbagbo.
Suivons ensemble la conférence qu’il a donnée au siège des Nations Unies à New York, pour découvrir l’homme que le monde entier va apprendre à connaitre désormais. Voici en effet un extrait des proclamations faites dès l’entame de ses propos.
« …les ivoiriens m’ont élu Président avec une claire et large majorité à l’issue d’une élection démocratique et transparente… après la crise post- électorale c’est aujourd’hui un nouveau départ ... Nous avons réglé la question de la sécurité. Le pays est devenu normal et les populations peuvent vaquer librement à leurs occupations … ma priorité est la réconciliation et la reconstruction d’un pays où 10 années durant il n’y a pas eu d’investissement, où l’argent public n’a servit qu’a acheter des armes et des minutions plongeant ainsi le pays au plus bas niveau de classification … Je veux être le Président de tous les ivoiriens. Ivoiriens des 4 points cardinaux, sans discrimination….Je veux aujourd’hui un Etat de droit, respectueux des droits humains, une bonne gouvernance, une justice équitable et qui protège tous les citoyens…. »
Après l’homélie pour les medias internationaux voici les faits.
Non, Alassane Ouattara n’est pas un démocrate. C’est lui qui a introduit la violence politique en Côte d’ivoire depuis le coup d’Etat contre le président Bédié le 24 décembre 1999. Les ivoiriens devant lesquels il a revendiqué le coup sont encore en vie. C’est encore lui qui a organisé la rébellion, auteur de la tentative de coup d’Etat le 19 septembre 2002 avec la complicité active de la France et du Burkina Faso. Les exécuteurs de la besogne, en reconnaissance, occupent aujourd’hui les hautes institutions de l’Etat. Un tel homme qui ne croit pas du tout à la démocratie ne peut être un démocrate et prétendre être élu à l’issue d’une élection démocratique et transparente. Le contentieux électoral à la base de la crise post électorale est toujours entier en côte d’Ivoire.
Comment peut on raisonnablement se garder de dire que Ouattara n’est pas cynique quand il affirme que la sécurité est de mise en Côte d’Ivoire. Tous les jours, ses rebelles FRCI tuent, pillent et créent la désolation dans tout le pays. Le dernier rapport d’Amnesty international en date du 28 Juillet 2012 intitulé « Nous voulons rentrer en Côte d’Ivoire mais nous ne pouvons pas » est la parfaite illustration du climat de terreur installé par Ouattara depuis sa prise de pouvoir.
« La Côte d’ivoire a été détruite et aucun investissement n’y a été fait depuis 10 ans ». Oui mais à qui la faute ? Comment un pays auquel une guerre absurde a été imposée 10 années durant, peut il investir ? Comment un pays dont les recettes publiques sont divisées en deux par une rébellion qui pille ses ressources et qui s’engraisse au vu de tous peut échapper au finish à un taux négatif de croissance ? Pourquoi Alassane Ouattara voudrait il que Laurent Gbagbo Président de la République soit proprement irresponsable pour ne pas utiliser l’argent public pour contrer la rébellion contre son pouvoir légal ?
Au demeurant, notez bien que malgré la rébellion Laurent Gbagbo a réalisé de nombreux investissements pendant les dix années qu’il a passé à partager le pouvoir avec ses adversaires politiques. En voici de manière non exhaustive quelques exemples : le développement du terminal à container de Vridi, le prolongement de l’autoroute du nord à Yamoussoukro, le pipe line Abidjan-Yamoussoukro, la reprise des travaux du transfert de la capitale à Yamoussoukro, la réhabilitation des CHU de Treichville et de Yopougon, la réhabilitation de l’Hôtel Ivoire, le démarrage du pont de Jacqueville, la réalisation d’infrastructures de fourniture d’eau dans les régions, notamment à San Pédro et Korhogo, les investissements non négligeables réalisés par les conseils généraux malgré la crise. Ceci dans le domaine des infrastructures scolaires, sanitaires routières, pour une moyenne de plus de 50 milliards par an. Voici les faits .Ils sont vérifiables et aucune proclamation démagogique ne peut les occulter en Côte d’ivoire.
« Je veux être le président des ivoiriens sans discrimination ».
Non, Ouattara n’est pas fondé à ternir un tel discours. Les nominations, les premières (la liste circule sur le Net et dans certains journaux ivoiriens) aux postes et emplois supérieurs de l’Etat prennent déjà le contre pied des envolées médiatiques de ces derniers jours sur les toits du monde. Elles sont marquées par un népotisme affligeant.
Des journalistes ont posé des questions précises sur le traitement inhumain et dégradant des prisonniers politiques dont le Président Laurent Gbagbo et le premier Ministre Affi N’Guessan. Ouattara avec mépris et froideur déclarent que les prisonniers sont traités avec dignité. Il a même annoncé dans les locaux des Nations unies que Laurent Gbagbo est en résidence surveillée, dans la villa Présidentielle de Korhogo. Faux. Laurent Gbagbo est détenu au secret 24 h sur 24 dans une maison close à 5 Km de la ville. A l’occasion des visites des organisations humanitaires et des politiques, il est extrait et opportunément exhibé dans la villa présidentielle de circonstance. Ces faits sont connus de ses avocats.
« Je suis fortement attaché à la liberté de la presse et à des institutions solides et crédibles. Je veux avant 2012 que toutes les institutions soient en place ». Ce discours est celui que l’international et les bailleurs de fonds veulent entendre de Ouattara .Eh Bien ils l’on entendu à New York!!!
Non, il n’y a pas de liberté de presse en Côte d’Ivoire depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir. Le siège du journal « Notre voie » même totalement détruit est toujours occupé par des rebelles FRCI en armes. Le journaliste Herman Aboa est tout simplement détenu pour avoir animé l’émission télévisée « raison d’état » qualifiée par Ouattara d’émission digne de la radio « mille collines » du Rwanda. Jugement excessif et donc dérisoire dans lequel aucun ivoirien ne se reconnait.
Non, Ouattara ne croit pas à des institutions fortes et crédibles. Les récentes nominations anti constitutionnelles au Conseil constitutionnel en sont la parfaite illustration.
Non, aucune condition n’est réunie pour l’organisation d’élections législatives crédibles avant la fin de l’année 2011. En réalité, Ouattara veut opérer un passage en force pour installer une dictature de parti unique en complicité avec l’ONU. On comprend pourquoi aucun signe n’est perceptible pour la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés.
Non, la loi d’amnistie n’a jamais proscrit les crimes de sang et les crimes contre l’humanité dont Soro Guillaume et ses seigneurs de guerre doivent nécessairement répondre devant l’histoire éternelle de la Côte d’Ivoire.
Au total, toute la campagne de presse menée par Ouattara vise à envelopper d’un épais manteau de diadème le régime de dictature qui se met en place .Les ivoiriens qui ont écouté Ouattara n’ont certainement pas pu se retenir de rire ou de pleurer sous cape, eux qui vivent au quotidien la scandaleuse pacification de la Côte d’ Ivoire.Correspondance particulière de
Yves Komenan
Alassane Ouattara est en tournée de remerciement de tous ses sponsors qui lui ont offert, par la force, le fauteuil présidentiel en Côte d’ivoire. Après respectivement la France, le Burkina-Faso et le Sénégal, le tour est venu de venir exprimer sa gratitude à Barak Obama et Ban ki Moon pour leurs contributions actives à la finalisation du coup d’état engagé depuis le 19 septembre 2002 contre le régime du Président Laurent Gbagbo.
Suivons ensemble la conférence qu’il a donnée au siège des Nations Unies à New York, pour découvrir l’homme que le monde entier va apprendre à connaitre désormais. Voici en effet un extrait des proclamations faites dès l’entame de ses propos.
« …les ivoiriens m’ont élu Président avec une claire et large majorité à l’issue d’une élection démocratique et transparente… après la crise post- électorale c’est aujourd’hui un nouveau départ ... Nous avons réglé la question de la sécurité. Le pays est devenu normal et les populations peuvent vaquer librement à leurs occupations … ma priorité est la réconciliation et la reconstruction d’un pays où 10 années durant il n’y a pas eu d’investissement, où l’argent public n’a servit qu’a acheter des armes et des minutions plongeant ainsi le pays au plus bas niveau de classification … Je veux être le Président de tous les ivoiriens. Ivoiriens des 4 points cardinaux, sans discrimination….Je veux aujourd’hui un Etat de droit, respectueux des droits humains, une bonne gouvernance, une justice équitable et qui protège tous les citoyens…. »
Après l’homélie pour les medias internationaux voici les faits.
Non, Alassane Ouattara n’est pas un démocrate. C’est lui qui a introduit la violence politique en Côte d’ivoire depuis le coup d’Etat contre le président Bédié le 24 décembre 1999. Les ivoiriens devant lesquels il a revendiqué le coup sont encore en vie. C’est encore lui qui a organisé la rébellion, auteur de la tentative de coup d’Etat le 19 septembre 2002 avec la complicité active de la France et du Burkina Faso. Les exécuteurs de la besogne, en reconnaissance, occupent aujourd’hui les hautes institutions de l’Etat. Un tel homme qui ne croit pas du tout à la démocratie ne peut être un démocrate et prétendre être élu à l’issue d’une élection démocratique et transparente. Le contentieux électoral à la base de la crise post électorale est toujours entier en côte d’Ivoire.
Comment peut on raisonnablement se garder de dire que Ouattara n’est pas cynique quand il affirme que la sécurité est de mise en Côte d’Ivoire. Tous les jours, ses rebelles FRCI tuent, pillent et créent la désolation dans tout le pays. Le dernier rapport d’Amnesty international en date du 28 Juillet 2012 intitulé « Nous voulons rentrer en Côte d’Ivoire mais nous ne pouvons pas » est la parfaite illustration du climat de terreur installé par Ouattara depuis sa prise de pouvoir.
« La Côte d’ivoire a été détruite et aucun investissement n’y a été fait depuis 10 ans ». Oui mais à qui la faute ? Comment un pays auquel une guerre absurde a été imposée 10 années durant, peut il investir ? Comment un pays dont les recettes publiques sont divisées en deux par une rébellion qui pille ses ressources et qui s’engraisse au vu de tous peut échapper au finish à un taux négatif de croissance ? Pourquoi Alassane Ouattara voudrait il que Laurent Gbagbo Président de la République soit proprement irresponsable pour ne pas utiliser l’argent public pour contrer la rébellion contre son pouvoir légal ?
Au demeurant, notez bien que malgré la rébellion Laurent Gbagbo a réalisé de nombreux investissements pendant les dix années qu’il a passé à partager le pouvoir avec ses adversaires politiques. En voici de manière non exhaustive quelques exemples : le développement du terminal à container de Vridi, le prolongement de l’autoroute du nord à Yamoussoukro, le pipe line Abidjan-Yamoussoukro, la reprise des travaux du transfert de la capitale à Yamoussoukro, la réhabilitation des CHU de Treichville et de Yopougon, la réhabilitation de l’Hôtel Ivoire, le démarrage du pont de Jacqueville, la réalisation d’infrastructures de fourniture d’eau dans les régions, notamment à San Pédro et Korhogo, les investissements non négligeables réalisés par les conseils généraux malgré la crise. Ceci dans le domaine des infrastructures scolaires, sanitaires routières, pour une moyenne de plus de 50 milliards par an. Voici les faits .Ils sont vérifiables et aucune proclamation démagogique ne peut les occulter en Côte d’ivoire.
« Je veux être le président des ivoiriens sans discrimination ».
Non, Ouattara n’est pas fondé à ternir un tel discours. Les nominations, les premières (la liste circule sur le Net et dans certains journaux ivoiriens) aux postes et emplois supérieurs de l’Etat prennent déjà le contre pied des envolées médiatiques de ces derniers jours sur les toits du monde. Elles sont marquées par un népotisme affligeant.
Des journalistes ont posé des questions précises sur le traitement inhumain et dégradant des prisonniers politiques dont le Président Laurent Gbagbo et le premier Ministre Affi N’Guessan. Ouattara avec mépris et froideur déclarent que les prisonniers sont traités avec dignité. Il a même annoncé dans les locaux des Nations unies que Laurent Gbagbo est en résidence surveillée, dans la villa Présidentielle de Korhogo. Faux. Laurent Gbagbo est détenu au secret 24 h sur 24 dans une maison close à 5 Km de la ville. A l’occasion des visites des organisations humanitaires et des politiques, il est extrait et opportunément exhibé dans la villa présidentielle de circonstance. Ces faits sont connus de ses avocats.
« Je suis fortement attaché à la liberté de la presse et à des institutions solides et crédibles. Je veux avant 2012 que toutes les institutions soient en place ». Ce discours est celui que l’international et les bailleurs de fonds veulent entendre de Ouattara .Eh Bien ils l’on entendu à New York!!!
Non, il n’y a pas de liberté de presse en Côte d’Ivoire depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir. Le siège du journal « Notre voie » même totalement détruit est toujours occupé par des rebelles FRCI en armes. Le journaliste Herman Aboa est tout simplement détenu pour avoir animé l’émission télévisée « raison d’état » qualifiée par Ouattara d’émission digne de la radio « mille collines » du Rwanda. Jugement excessif et donc dérisoire dans lequel aucun ivoirien ne se reconnait.
Non, Ouattara ne croit pas à des institutions fortes et crédibles. Les récentes nominations anti constitutionnelles au Conseil constitutionnel en sont la parfaite illustration.
Non, aucune condition n’est réunie pour l’organisation d’élections législatives crédibles avant la fin de l’année 2011. En réalité, Ouattara veut opérer un passage en force pour installer une dictature de parti unique en complicité avec l’ONU. On comprend pourquoi aucun signe n’est perceptible pour la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés.
Non, la loi d’amnistie n’a jamais proscrit les crimes de sang et les crimes contre l’humanité dont Soro Guillaume et ses seigneurs de guerre doivent nécessairement répondre devant l’histoire éternelle de la Côte d’Ivoire.
Au total, toute la campagne de presse menée par Ouattara vise à envelopper d’un épais manteau de diadème le régime de dictature qui se met en place .Les ivoiriens qui ont écouté Ouattara n’ont certainement pas pu se retenir de rire ou de pleurer sous cape, eux qui vivent au quotidien la scandaleuse pacification de la Côte d’ Ivoire.Correspondance particulière de
Yves Komenan
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