måndag 4 juli 2011

Côte d’Ivoire/CPI : Les forces nouvelles prises au piège de 2002




Le porte-parole des forces nouvelles, Sidiki Konaté s’est opposé samedi à des enquêtes de la Cour Pénale Internationale sur la crise armée qu’a connue le pays depuis son déclenchement en 2002.

« Les enquêtes doivent être menées à partir des vraies origines de la crise se situent à partir de la période où Laurent Gbagbo a refusé de se plier au verdict des urnes », a-t-il souhaité lors d’un meeting dit de réconciliation dans la ville natale de l’épouse du Président Gbagbo.

Une mission de la CPI séjourne depuis le 28 juin afin de préparer le terrain en vue d’éventuelles enquêtes sur les allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis durant la période post-électorales.

Un appel à témoin a été lancé depuis le 16 juin par le bureau du Procureur de la CPI. Selon certaines indiscrétions, plusieurs témoins souhaiteraient un élargissement de la période sur laquelle porteront les investigations.

La CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre des auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l`humanité et de génocides commis depuis 2002. De nombreuses exactions ont été commises sur les populations vivant dans le centre, le nord et l’ouest du pays par les hommes de Ouattara.

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