en participant à l’hommage que le monde entier semble lui rendre en mettant en évidence la ligne du combat qu’il mène depuis son élection en 2000. Dans aucun des films documentaires que je rassemble ici comme pour constituer un cabinet d’archives, jamais sa légitimité n’est contestée et jamais sa réélection n’est mise en doute. Les investigateurs attentifs (majoritairement européens) qui scrutent les événements afin de nous donner une lecture claire de l’histoire récente de l’Afrique et de ses relations avec les grandes puissances sont tous unanimes : Laurent Gbagbo est pour l’occident l’homme à abattre parce que tout en octroyant des contrats aux hommes d’affaires français, il a entrepris de diversifier ses contrats en introduisant la Chine dans l’Ouest africain.
Avant sa mort, Laurent Gbagbo est entré dans l’histoire, abandonné par ses pairs. Rare sont les hommes politiques sur cette terre qui ont connu une gloire semblable. Aujourd’hui, aucun film sur la géopolitique africaine ne peut se permettre de ne pas mentionner son nom. Chaque jour ajouté à sa résistance au néo-colonialisme franco-américain est une étoile supplémentaire à sa couronne de combattant pour l’indépendance de l’Afrique. Il est temps que sur ce continent et en Europe des manifestations s’organisent pour dénoncer non seulement le lynchage médiatique dont il est l’objet mais surtout cette guerre inique menée contre sa personne par la France et les Etats-Unis. Car c’est au nom des peuples français et américains que la chasse à l’homme est engagée par ces deux pays occidentaux qui lui refusent - de manière officielle depuis ce 4 avril 2011 - le droit de se défendre contre ses ennemis locaux.
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