tisdag 17 maj 2011

Alerte, un second génocide se prépare. S'il vous plaît faites passer le message avant qu'il ne soit trop tard !


Les Forces pro-ouattara stationnées à Gagnoa sous le commandement de Diomandé Vassézé, ont annoncé lundi 16 mai 2011 lors d’une réunion dans les locaux de la mairie de Gagnoa, qu’elles préparaient une offensive sur le département et principalement dans les villages pour mettre hors d’état de nuire des hommes qui posséderaient encore des armes.
« Nous travaillons sur renseignement. J’ai la liste de tous ceux qui ont été recrutés, la liste des miliciens et des responsables des mouvements patriotiques qui les encadraient. Et même les lieux où sont les ordinateurs qui ont servi à la saisie des noms. Nous avons saisi à ce jour 500 fusils de calibres 12 de fabrication russe, 55 obus et 40 grenades. Nous ne sommes contre aucune ethnie. Dans les villages, on nous signale la présence d’hommes en tenue. Si vous les dénoncez, il n’y a pas de problème. Mais si vous ne les dénoncez pas, le village subira les conséquences de notre colère », a averti le commandant Diomandé Vassézé, en présence des autorités administratives, politiques et traditionnelles du département.
Un message très clair qui en dit long sur la manière de gouverner du camp Ouattara.
En d'autres termes, pour Diomandé Vassézé, soit les villages bété du département de Gagnoa d'où est originaire le président Gbagbo, décident de se rallier au camp Ouattara et les autochtones auront la vie sauve. Soit, ils décident de ne pas se rallier. Dans le second cas, comme il le dit lui-même, ils subiront "les conséquences de notre colère".
On sait en Côte d'ivoire comment se manifeste leur colère. Il suffit de se rendre à Duékoué.
Voici l'Etat de droit que Alassane Ouattara nous promettait tant. Il est enfin arrivé, avec la complicité et la protection de la France. Un Etat où dire non à Alassane est passible de la peine capitale, c'est la mort dans des conditions atroces.
Après Duékoué, après le peuple Guéré, c'est autour du département de Gagnoa où vivent les bété. Si pour les premiers leur crime c'était d'avoir voté le candidat Gbagbo Laurent, les seconds c'est d'être les parents du Président Gbagbo.
 

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