söndag 15 maj 2011

Plus d’un mois après son arrestation: L’image de Gbagbo plane toujours sur la Côte d’Ivoire

L'homme que même ses adversaires ont du mal à oublier
Plus d’un mois après son arrestation, le Président démocratiquement élu, Laurent Gbagbo, est toujours réclamé par son peuple. Le 11 avril 2011, quand le camp Ouattara et ses suppôts savouraient la chute du régime Gbagbo, rien ne présageait que jusqu’à ce jour, le pouvoir serait encore dans la rue. Le Président de la communauté internationale, Alassane Dramane Ouattara, n’a jusque-là présidé aucun conseil des ministres. Adepte des choses opaques, Ouattara fait des seuls communiqués des conseils de gouvernement lus sur les antennes de la télévision pirate, des actes de gouvernement. Sur le terrain, ses rebelles continuent de circuler, les armes à la main dans les rues de la capitale économique et à l’intérieur du pays. Qui semant le désordre ou rackettant, qui torturant ou assassinant les civils proches de l’ancien régime. Et pourtant, aux premières heures de leur combat, Ado et ses acolytes ont cru effacer l’image de Laurent Gbagbo dans le cœur des Ivoiriens.
Voilà que plus d’un mois après, l’image du Woody de Mama plane toujours sur la Côte d’Ivoire. A cause de sa générosité, son amour pour son peuple, sa juste lecture du principe de la bonne gouvernance, surtout son sens élevé pour le processus démocratique, Laurent Gbagbo supplante, ce pour toujours, son bourreau Alassane Ouattara, l’homme par qui le tissu social se dégrade davantage.

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