tisdag 24 maj 2011

Côte d’Ivoire: Un journaliste pro-Gbagbo assassiné début mai

« Sylvain Gagnétaud Lago,journaliste au quotidien Le Temps a été assassiné le 8 mai à son domicile de Yopougon par les rebelles de ouattara.La presse de notre pays est en danger et la plupart des journalistes proches du parti du président Laurent GBAGBO sont dans la clandestinité ou en exil »


Sylvain Gagnétaud Lago. Ce journaliste a été lâchement assassiné parce qu'il est un proche de Gbagbo.
Un journaliste favorable à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été assassiné début mai à Abidjan, a affirmé mardi Reporters sans frontières (RSF), en déplorant que les règlements de comptes se poursuivent en Côte d’Ivoire.
Dans un communiqué, l’organisation de défense de la presse se dit choquée d’apprendre l’assassinat de Sylvain Gagnetaud, journaliste à Radio Yopougon, du nom du quartier ouest d’Abidjan qui fut, après la chute de l’ex-chef de l’Etat le 11 avril, le théâtre de combats entre miliciens pro-Gbagbo et forces du président Alassane Ouattara.
Connu pour sa proximité avec le parti de M. Gbagbo, le journaliste aurait, selon des sources convergentes, été arrêté lors d’une opération de ratissage des forces pro-Ouattara dans ce quartier aux environs du 8 mai et exécuté peu après, en compagnie de jeunes suspectés d’être des miliciens, poursuit l’ONG.
Les circonstances de son arrestation et de sa mort restent floues, relève RSF. Après la chute de Laurent Gbagbo, la radio Yopougon avait été attaquée puis incendiée dans la nuit du 13 au 14 avril 2011. Craignant pour ses jours, Sylvain Gagnetaud avait tenté de fuir, ajoute-t-elle.
Cette nouvelle accablante est inquiétante pour l’avenir des médias en Côte d’Ivoire, où les journalistes et les médias affiliés à l’opposition sont traqués par les bandes armées, juge l’organisation.
La capacité des forces de l’ordre à faire la lumière sur ce crime aura valeur de test pour les autorités nouvellement investies, juge RSF qui appelle à mettre un terme à l’impunité.
Ce mardi 24 mai, Nina Bolou, directrice de la société éditrice du quotidien d’opposition Le Temps, dont la réouverture est prévue dans les jours à venir, a été arrêtée dans les locaux du journal par des hommes armés, rapporte en outre l’ONG.
RSF salue cependant la nouvelle encourageante du retour de la presse d’opposition.
Notre voie, quotidien du parti de M. Gbagbo, a reparu lundi, premier journal d’opposition disponible dans les kiosques depuis les combats qui ont fait rage du 31 mars au 11 avril dans Abidjan.
Source: AFP

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