VENDREDI, 06 MAI 2011 09:48
Nous n’allons par refaire l’histoire de la Casamance ancienne qui n’a jamais été colonisée, histoire dont Y. Jammeh aime s’inspirer. La devise invicta Feliz vient ainsi confirmer le constat « nous ne sommes pas maîtres de la Casamance, nous y sommes tolérés » disait un gouverneur de la Colonie française du Sénégal.
Le président gambien a pleine conscience de cette histoire de sa région, comme en témoigne ses discours. C’est un gage de fierté. D’ailleurs les succès militaires de la France contre les Africains du temps colonial – qui ne sont pas légion – sont facilités par la supériorité technique qui a été lâchement utilisée contre Gbagbo.
Une bataille a été gagnée, mais le combat continue et le verdict final sera dit quand les putschistes auront installé leur régime client en toute sécurisé. Ce qui semble bien loin de la réalité car la résistance se prépare.
D’ailleurs, dans la traduction ci-dessous du discours lu à la Nation Gambienne, le président Jammeh harangue les combattants de la liberté et s’en prend à l’occident et ses régimes clients en Afrique, à l’image de Blaise Compaoré du Burkina Faso et Alassane Ouattara…
La position du Gouvernement gambien sur la « tragédie ivoirienne »
Les événements en Côte-d’Ivoire nous donnent raison quand nous affirmions préalablement que des occidentaux néo-colonialistes parrainent des agents en Afrique qui ne respectent qu’à leurs propres lois et celles de leurs maîtres occidentaux et prêts à marcher sur des milliers de cadavres pour accéder au pouvoir. C’est ce qui est en train de se passer en Côte-d’Ivoire.
Les Africains ne doivent pas seulement se réveiller, mais ils devraient se tenir prêt pour faire face à la nouvelle tentative de recoloniser l’Afrique par de prétendues élections qui sont organisées dans le seul but de tromper les gens étant donné que le vrai choix du peuple ne sera jamais respecté s’il n’est pas à la faveur des candidats suppôts de l’occident comme cela s’est produit en Côte d’ Ivoire et ailleurs en Afrique.
Ce qui fait craindre des malheurs et dangers de la menace néocolonialiste, c’est le fait qu’il soit prêt à recourir à la force brutale, ou de perpétrer des massacres de manière à neutraliser toute forme de résistance contre leurs candidats comme cela s’est encore produit en Côte d’Ivoire.
En Côte-d’Ivoire, nous savons le rôle joué par l’ancienne puissance coloniale qui, en dehors du mandat de l’ONU, a d’abord bombardé le palais présidentiel pendant des jours qu’il a finalement pris d’assaut par un tunnel qui relie le palais à l’une des résidences de leur représentant diplomatique.
Les raisons avancées pour justifier ce bombardement du Palais présidentiel avant le raid final étaient qu’ils voulaient empêcher Gbagbo d’utiliser des armes lourdes contre des civils! Et pourtant, l’ONU et la France étaient au courant des effrénés massacres de civils, quand des villages entiers qui ont soutenu le président Laurent Gbagbo ont été anéanties par les prétendues forces républicaines qui combattent pour Ouattara. Les partisans de Gbagbo n’étaient-ils pas censés être protégés par l’ONU et les forces françaises contre les massacres?
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