Ces soi-disant forces républicaines qui étaient supposés se battre pour la démocratie, avaient fini par tuer des milliers de personnes en toute impunité et sont maintenant engagés dans le pillage massif!
Notre position est très claire. Ce que vit Laurent Gbagbo est une réplique de l’affaire Patrice Lumumba qui, comme un combattant de la liberté et pour la dignité et l’indépendance, non seulement des Congolais mais toute la race noire, a été renversé par les puissances occidentales dont l’ONU, et remis à son ennemi juré pour être assassiné.
L’histoire se répète, les mêmes forces néocoloniales qui avaient renversé Patrice Lumumba, qui l’avaient mis en captivité et le livrèrent à ses ennemis il y a maintenant plus de cinquante ans; sont les mêmes forces impliquées en Côte d’Ivoire avec la seule différence que ce n’est plus le même pays colonisateur.
Si justice doit être faite, il devrait y avoir une enquête impartiale et approfondie sur toutes les atrocités perpétrées en Côte-d’Ivoire par des gens honnêtes qui craignent Dieu. Alassane Ouattara et ses forces rebelles ne peuvent pas rester impunis et faire porter le blâme sur le président Laurent Gbagbo qui, selon la Constitution ivoirienne est le président légitime de la Côte-d’Ivoire. Cette équipe devrait être choisie par le Mouvement des pays non alignés.
On est tenté de poser cette question:
Comment est-il possible que le verdict du Conseil constitutionnel qui a récemment décidé qui a remporté les élections dans certains pays d’Afrique francophone a été accepté [c'est avant les élections en Côte-d'Ivoire], mais celui du Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire a été rejeté par les puissances occidentales et l’ONU?
En ce qui nous concerne, la seule solution pour éviter en Côte-d’Ivoire une longue et haletante guerre civile avec toutes les conséquences qui en découlent est de réorganiser des élections présidentielles dans les plus brefs délais. En attendant, un gouvernement intérimaire d’unité nationale devrait être formé sans Alassane Ouattara; comme il a aussi beaucoup à répondre devant la justice.
Une chose est très claire aujourd’hui pour tous les Africains – le complot visant à recoloniser l’Afrique est bien réel et nous devons le combattre.
C’est une honte que les régimes les plus maléfiques, les plus dictatoriaux et les plus répressifs sur terre osent traiter les dirigeants africains de dictateurs. Comme il est assez choquant et intéressant à la fois de voir que les mêmes pouvoirs ne disent rien sur le soulèvement populaire qui fait rage au Burkina Faso depuis les trois dernières semaines, entraînant l’assaut du palais présidentiel à Ouagadougou la nuit dernière, avec un Blaise Compaoré dont on ne sait plus où il se trouve. Ce soulèvement est là il y a plus de trois semaines maintenant et pas un seul média international ne parle de ce qui se passe au Burkina Faso. Comment comprendre qu’une telle insurrection qui a lieu dans un pays comme le Burkina Faso, si près de la Côte d’Ivoire, où un couvre-feu est imposé du crépuscule à l’aube pendant plus deux semaines, sans que les médias occidentaux y compris ceux de l’ancienne puissance coloniale n’en sachent rien?
Nous, de la nouvelle génération d’Africains, ne pouvons et ne devons pas accepter d’être dupés. Nous savons ce que Blaise Compaoré représente dans les relations entre l’Afrique et l’Occident.
Le capitaine Thomas Sankara a été assassiné pour avoir dit non à l’impérialisme et au néo-colonialisme au Burkina Faso en particulier et en Afrique francophone en général.
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