9h09 - Le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn formellement inculpé pour « agression sexuelle et de tentative de viol ».
7h24 - Dominique Strauss-Kahn va être inculpé pour agression sexuelle, séquestration de personne et de tentative de viol, annonce la police américaine.
1h27 - Selon le New-York Post et plusieurs quotidiens américains, le directeur du FMI a été interpellé alors qu'il se trouvait déjà à bord d'un vol Air France qui devait le conduire à Paris. Les policiers sont allés le chercher "à son siège en première classe, à peine deux minutes avant le décollage", précise le New-York Post.
Les faits se seraient déroulés samedi à la mi-journée à l'hôtel Sofitel de la 44ème rue où DSK se trouvait. Une employée de l'établissement l'accuserait de l'avoir entraînée dans sa chambre et l'avoir forcée à lui pratiquer une fellation. Il aurait ensuite, peu de temps après, quitté l'hôtel pour se rendre à l'aéroport où il a été arrêté.
Les faits se seraient déroulés samedi à la mi-journée à l'hôtel Sofitel de la 44ème rue où DSK se trouvait. Une employée de l'établissement l'accuserait de l'avoir entraînée dans sa chambre et l'avoir forcée à lui pratiquer une fellation. Il aurait ensuite, peu de temps après, quitté l'hôtel pour se rendre à l'aéroport où il a été arrêté.
L'inculpation de Dominique Strauss-Kahn dimanche matin par le parquet de New York pour agression sexuelle est un véritable séisme politique.
L'arrestation et l'inculpation à New York de Dominique de Strauss-Kahn modifie considérablement la donne à moins d'un an de l'élection présidentielle. Le directeur-général du Fonds monétaire international, qui jusqu'à présent n'avait pas fait acte de candidature pour cause de devoir de réserve, était considéré comme le grand favori des sondages depuis plusieurs mois. Il était donné à la fois vainqueur des primaires socialistes et du scrutin du printemps prochain face à Nicolas Sarkozy.
Si Dominique Strauss-Kahn devait être empêché de se présenter aux primaires du Parti socialiste - hypothèse vraisemblable au vu des faits que lui reproche la police new-yorkaise - le processus de désignation interne serait complètement relancé. Interrogé sur Europe 1, Jacques Attali a expliqué qu'en l'état actuel des choses «Dominique Strauss-Kahn ne sera pas candidat aux primaires», sauf s'il apparaissait très vite que cette affaire est «une manipulation».
Quelles stratégie pour Aubry, Hollande et Royal ?
On peut supposer que si DSK était obligé de renoncer, Martine Aubry, tenue jusqu'à présent par le «pacte» qui la liait à Dominique Strauss-Kahn, se lancerait sans hésitation dans la compétition. La première secrétaire affronterait alors François Hollande, qui a déjà fait acte de candidature et qui progresse régulièrement depuis dans toutes les enquêtes d'opinion. L'une des interrogations réside dans la stratégie de Ségolène Royal, qui a fait part ces dernières semaines de son intention de ne rien lâcher malgré des sondages défavorables.
Quoi qu'il arrive, cette affaire constitue un véritable coup de massue pour le Parti socialiste, qui en quelques heures a probablement perdu sa meilleure carte pour 2012. Depuis plusieurs mois, les strauss-kahniens affichaient un optimisme inoxydable, même si «l'affaire de la Porsche» avait sonné comme une première alerte.
Les prochains sondages montreront qui, de Martine Aubry, de François Hollande ou de Ségolène Royal, profite du probable retrait de DSK. Si les électeurs de gauche se retournent vers le candidat qui incarne le mieux les idées de DSK, c'est probablement François Hollande qui devrait bénéficier des mésaventures du directeur général du Fonds monétaire international. Mais il est possible aussi que, dans la tempête, les militants socialistes aient un réflexe légitimiste et choisissent leur première secrétaire, Martine Aubry
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