Les objectifs des USA et de l Europe(en particularite la France) sont d’empêcher l’unité africaine en permettant aux multinationales de piller les matières premières du continent, et voler les ressources de l’Afrique. Un objectif contre lequel lutte-le guide Mouammar Kadhafi qui a financé le satellite de télécommunication africain, « Rascom »
En effet, Jean-Paul Pougala affirmait dans une analyse rendue publique en mars dernier, à Genève (Suisse), que « les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque centrale libyenne et sont prévus pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers trois projets phare : la Banque africaine d’Investissement (BAI) à Syrte (Libye), la création, dès ce 2011, du Fond monétaire africain, avec un capital de 42 milliards de dollars, et Yaoundé (Cameroun) pour siège, la Banque centrale africaine (BCA), avec le siège à Abuja (Nigeria) et dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du franc CFA à l’aide duquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans ».
Et Jean-Paul Pougala de conclure : « On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fond Monétaire Africain doit remplacer en tout et pour tous les activités sur le sol africain du Fond Monétaire International, qui avec seulement 25 milliards de dollars de capital, a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole publique vers un monopole privé ».
Ce n’est donc pas étonnant que ces mêmes pays occidentaux aient manifesté le désir d’être eux aussi membres du Fond monétaire africain et c’est à l’unanimité qu’en décembre 2010 à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce FMA.
« En soutenant le développement du Fonds monétaire africain (FMA), Kadhafi a, par ailleurs, commis le crime de défier le Fonds Monétaire International (FMI), contrôlé par les Etats-Unis et l’Europe
Ainsi, il suffit de regarder la liste des pays n’ayant pas accepté de participer à l’opération « Africom », sous le commandement militaire américain pour distinguer les prochaines cibles en Afrique qui pourraient être attaqués par les Etats-Unis et leurs alliés, après la Libye : Soudan, Zimbabwe et Erythrée, la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, ayant déjà fait les frais de ce refus.
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