lördag 7 maj 2011

la loi du silence et l'impunité



On ne compte pas les faussetés recensées dans ses propos, lui qui annonçait 70% de votants le lundi 29 novembre 2010, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, et 81% fièrement aujourd’hui. Comment peut-il évoquer environ 300 morts à Duékoué alors que le comité international de la Croix rouge (CICR) a comptabilisé plus de 800 corps? Comment peut-il évoquer les soutiens de Gbagbo avec autant de haine? Faut-il lui rappeler que la plupart de ceux qui ont voté pour le vieux combattant de la démocratie sont issus de la classe moyenne, qu’ils sont notamment étudiants, professeurs, fonctionnaires; ce tissu social aujourd’hui détruit ou brisé par des tueurs à amulettes dans les rues d’Abidjan? Faut-il lui rappeler le texte qu'il avait écrit trois jours avant les élections confirmant la suprématie du Conseil constitutionnel sur tout organe extérieur?

Il ne peut donc évoquer des tricheries identiques au Nord et à l’Ouest alors qu’aucune requête n’a été formulée contre la majorité présidentielle. Choi piétine les lois qu’il assurait respecter la veille du scrutin… Bizarre, bizarre. Nous avons aussi découvert dans son exposé l’existence de bureaux-tests en Côte d’Ivoire. Est-ce possible, dans un pays qui n’a jamais connu de vraies élections présidentielles et qui n’a donc aucune antériorité dans l’analyse de résultats?

Inga kommentarer:

Skicka en kommentar