Rappelons-nous l’époque récente où l’opposition sortait six ou sept quotidiens, ou les pro-Ouattara s’exprimaient sans vergogne. Le paysage est maintenant dévasté. Les journaux pro-Gbagbo n’existent plus, des imprimeries ont été brûlées, et ça ne pose aucun problème aux médias français. La Télévision Côte d’Ivoire (TCI) reproduit les mêmes reportages que la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) mais à l'inverse, et la France et l’ONU applaudissent ce qu’elles honnissaient la veille.
Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), ose critiquer ce système dictatorial? On lui coupe la parole et on l’interne! Ce jour-là, le reporter de RFI présent sur les lieux au moment de la déclaration est rudoyé par les autorités et son matériel et son portable saisis. La réaction de ses boss parisiens? Un silence courtois. Tous les employés aimeraient être défendus avec autant d’amour par leurs patrons…
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