måndag 9 maj 2011

Retropectives sur les derniers 18 ans de la vie politique en CI apres l entree de Dramane Ouattara.

Bédié comprend alors que la partie est perdue. Vers midi, il quitte subrepticement le palais du « Vieux » et gagne la résidence de l’ambassadeur de France, toute proche, en empruntant le tunnel qui relie les deux édifices. La construction de ce discret passage remonte à l’époque de Félix Houphouët-Boigny. Lors des travaux de reconstruction de la résidence, Bédié a veillé à ce qu’il ne soit pas obstrué. Quelques instants plus tard, il est rejoint par son épouse, Henriette Koizan Bomo Bédié, vêtue d’une élégante robe courte, par ses quatre enfants (Lucette Ahou, Jean-Luc Yao, Isabelle Amenan et Patrick Kouadio) et par ses petits-enfants. Puis par le chef du gouvernement, les ministres de la Défense (Vincent Bandama Ngatta) et de la Sécurité (Marcel Dibonan Koné), le président de l’Assemblée nationale (Émile Brou Amoakon Atta), le directeur du protocole d’État (Georges Ouégnin) et le secrétaire général de la présidence (Yao Kouassi), tous un peu surpris que le président se soit éclipsé sans les en informer.
C’est finalement une trentaine de personnes, gardes du corps et membres de la « suite prési­dentielle » compris, qui se retrouvent, en cette veille de Noël, dans les jardins de l’ambassade. En attendant de rejoindre la base française de Port-Bouët, près de l’aéroport international, où est cantonné le 43e bataillon d’infanterie de marine (Bima). Le patron de la sécurité présidentielle, le lieutenant-colonel Ange Kouassi, dresse la liste de ceux qui accompagneront le chef de l’État. Plusieurs collaborateurs du président, parmi lesquels le général Joseph Tanny et Émile Brou, préfèrent rebrousser chemin.

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