onsdag 1 juni 2011

POURQUOI OUATTARA VEUT PAYER LES MILITAIRES DE MAIN A MAIN ?




Après le coup d’Etat de la France pour Ouattara, nous avons assisté aux allégeances des principaux chefs militaires de l’Armée Ivoirienne à Alassane Ouattara. Face à cela M Ouattara proclama à qui veut l’entendre que le Président Gbagbo ne jouissait d’aucun soutien et que c’est par l’argent de l’Etat qu’il tenait ses hommes.
41 jours après ces faits, Ouattara fait l’amère expérience de la fidélité de l’Armée Ivoirienne à son chef Suprême, Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo. En effet, face aux invectives, aux menaces, aux chantages et même au meurtre de certains des leurs, les FANCI, l’armée Ivoirienne, la Vraie, est restée insensible aux charmes de Ouattara. Incapable de savoir qui est où et qui fait quoi, Ouattara décide soudainement pendant qu’il est en « voyage de noce » en  Europe de lancer un nouveau concept presque « zougloutique » : La billetisation, c’est à le règlement main à main des salaires des militaires. Cela afin de procéder à leur identification physique et déterminer de leur fidélité ou non.
Quelle est le but réel de cette technique de rémunération inédite dans un pays dit démocratique. Surtout de la part d’un Etat.
La motivation première apporté par DAO est de faire un audit des forces de sécurité ayant repris le travail de manière effective. La rémunération de main à main ou « billetisation » serait donc le moyen de savoir quels sont les éléments qui ont fait défection, sont morts et ceux qui ont repris le travail.
Or, il me semble qu’une politique de pointage quotidien a été mis en place depuis que les Hommes de Ouattara dirigent effectivement le pays. Ils savent donc quels sont les éléments qui ont repris le travail et quels sont ceux qui ont refusé de reprendre le travail.
Cela me mène à avoir une autre interprétation de cette « billetisation » qui pour l’instant ne concerne que les forces armées. Il y a de fortes suspicions quant à voir cette disposition étendue à d’autres corps de métier de la fonction publique.
La motivation réelle de cette disposition selon le Comité de Lutte Eburnie serait d’avantage liée à une entreprise crapuleuse et mafieuse qu’a des motivations de ressources humaines.
Les éléments qui poussent à une telle conclusion sont les suivants :
1- la notion de démocratie induit le concept de transparence. Transparence des politiques publiques et dépense publique de l’Etat et du gouvernement à l’égard des citoyens. Transparence sur l’origine des fonds et des ressources dont dispose l’Etat et le gouvernement à l’égard des citoyens et contribuables. Enfin la traçabilité des actifs, les ressources et les dépenses (traces comptables) sur toutes les activités de l’Etats et du gouvernement.
2- Depuis 2002, de nombreuses banques ont été victimes de braquages parfois spectaculaires. Des centaines de millions de Fcfa, pour ne pas dire des milliards de Fcfa ont été dérobés.
3- Le paiement des forces armées nationales devant être réalisé en Fcfa, l’Etat dispose t-il d’avantage de liquidité pour rémunéré les quelques 50.000 FDS et environ 10.000 FAFN ou FRCI officiellement recensés ? Si oui, d’ou provient cet argent liquide ? Le règlement se fera-il dans les casernes ou dans les banques ?
La réponse à ces questions est très importante car tout le monde a pu constater qu’a abidjan, les billets de banques sans être rare ne sont pas aussi abondant qu’avant la crise.
4- Dans l’article suivant, il a été démontré par le canard enchainé que l’argent sale liè au trafic d’or, de diamant et cacao par les hommes de Ouattara était parfaitement organisé par l’équipe de DAO pour avoir les armes.
La guerre étant finie, il faut trouver un autre circuit de blanchiment de cet argent sale.
5- Pour nous, la « billetisation » n’est rien d’autre que le moyen pour le gouvernement Soro de blanchir de l’argent sale. C’est le moyen de faire entrer dans le circuit économique de l’argent qui n’aurait jamais pu l’être.
Dans une période où les caisses de l’Etat n’ont jamais été aussi vide, l’opportunité est offerte à ces bandits de grands chemins de « légaliser » l’argent illégalement obtenu.

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